Le Weblog de Bernard Sananes

Chiffres-clés : Le FN au second tour des #Municipales

Le FN  a connu des fortunes diverses aux élections municipales

1995 et 2014 lui ont permis d'être fortement présent au second tour, ce qui n'était pas le cas en 2001, ni en 2008.

Rappel des chiffres-clés de la présence du FN dans les villes de + de 30 000 habitants (Métropole + villes préfecture)  au second tour 

Municipales 2014 : Le FN se maintient dans 85 communes de + de 30.000  : dont 1 duel, 70 triangulaires,  14 quadrangulaires.Il emporte 1 succès dans les villes de + de 30 000 habitants Fréjus , et dans le 7 ème secteur de Marseille. Il l'emporte également dans 8 autres communes de - de 30.000 (Hénin-Beaumont, Mantes la Ville, Beaucaire, Hayange,Le Pontet, Villers Cotterets, Cogolin, Le Luc)

Trois personnalités proches du FN l'emportent également Robert Menard à Beziers, Jacques et Marie-Claude Bompard à Orange et Bollène)

Municipales 2008 :  LE FN n'est présent que dans 4 triangulaires dans des villes de + de 30 000  (Perpignan,Mulhouse, Villeneuve St Georges, 7eme secteur de Marseille) et 5 autres villes (Vernon, Henin Beaumont, Harnes,Noyon,Cluses). Le FN ne compte plus de maire. Seuls J. et MC Bompard sont élus

Municipales 2001  :Présence au second tour de 17 FN + 10 MNR (2 victoires Marignanne et Vitrolles,  + J Bompard à Orange)

Municipales 1995 : 97 présences au second tour  (1 duel à Dreux, 83 triangulaires, 14 quadrangulaires 1 Quinquangulaire Hyères) .Il l'emporte à Toulon, et Marignanne, J Bompard étant élu à Orange. Vitrolles est conquise par Catherine Megret en 1997 lors d'une partielle après annulation du scrutin de 95

1995-2014 : Quelles configurations de second tour ?

Je continue ici la publication de données centrées sur les villes de + de 30.000 habitants en métropole et incluant les villes préfecture (pour la méthodologie voir ici https://bensan.typepad.com/ben/2020/02/municipales-chiffres-cles-methodo.html)

 

2014

86 élus au premier tour

180 seconds tours dont 46 duels

131 ont mis en présence + de 2 candidats (95 triangulaires, 36 quadrangulaires)* . 

 

2008

125 élus au premier tour,

141 seconds tours dont 71 Duels

67  villes ont mis en présence 2 candidats (dont 53 triangulaires, 13 quadrangulaires, 1 quinquangulaire Lens)

2001

109 elus au premier tour

69 duels

86 ont mis en présence plus de 2 candidats : (66 triangulaires,18 quadrangulaires,2 quinquangulaires  (Cannes et Vincennes)

1995

72 élus au premier tour

192 Seconds tours

47 duels

143 ont mis en présence plus de deux candidats  (dont 110 triangulaires,32 quadrangulaire, 1 quinquangulaire (Hyères)

 

*Le total n’est pas égal à 266 à cause de Paris,Lyon,Marseille -configurations différentes par secteurs et arrondissements

MUNICIPALES - CHIFFRES CLES - LES ELUS DES LE PREMIER TOUR

LES ELUS DES LE PREMIER TOUR

En 2014, sur la base étudiée (266 villes de + de 30 000 et villes préfecture  https://bensan.typepad.com/ben/2020/02/municipales-chiffres-cles-methodo.html) 

86 candidats ont été élus dès le premier tour, soit près d'un tiers.

Ils étaient plus nombreux en 2008 (125) et en 2001 (109) mais moins nombreux en 1995 (72) - ou la poussée du FN avait déclenché un grand nombre de triangulaires

Si on fait la même analyse sur les villes de + de 9.000 habitants métropole), on observe que le chiffre est beaucoup plus élevé : près d'une commune sur deux a vu son maire élu dés le premier tour en 2014, 495 sur sur 1048 communes concernées , soit 47%

 Une forme d'atomisation de l'offre électorale (poussée du RN et des Verts, listes En Marche, Divisions à gauche) pourrait diminuer sensiblement le nombre d'élus au premier tour au soir du 15 Mars 2020

 

 

 

MUNICIPALES – CHIFFRES CLES - METHODO

Je vais essayer de publier régulièrement quelques chiffres-clés dans la perspective des élections municipales.

Avant de démarrer, quelques précisions : des chiffres différents vont être publiés par les médias ou les experts de la carte électorale et cela prête parfois à confusion.

Les données des uns et des autres sont justes mais nos bases de comparaison sont parfois différentes.

Les différences ci-dessous sont le plus souvent à l’origine de ces légers décalages :

• Métropole ou France entière
• Secteurs PLM comptés ou pas en tant que tel
• Villes préfecture quand elles sont inférieures à 30.000
• Date du recensement pris en compte (est ce que l’on retient les villes qui dépassent 30 000 aujourd’hui ou à la date de l dernière élection
• La date à laquelle vous considérez l’étiquette politique (date de l’élection ou aujourd’hui)

Me concernant lorsque je parle de la base sur les villes de + de 30000 habitants je prends en compte

-La Métropole uniquement (la lecture politique notamment des scrutins locaux est assez différente dans les Outre-mer)

-Les villes préfecture < à 30 000 (Guéret, Privas, etc…) mais pas les secteurs PLM en tant que tel.La base inclut ainsi au moins une ville par département

-Le recensement 2017

-Quand je ne le précise pas il s’agit de l’étiquette politique le jour de l’élection (par exemple Mars 2014), sinon je précise « sortants à la veille de l’élection)

Cette base compte donc 266 communes

A suivre donc ....

Ps : n'hésitez pas à me signaler des erreurs , cela peut arriver.Et si ces données vous intéressent et que vous les réutilisez merci de mentionner la source

Municipales 2020 : Ils sont devenus maires en cours de mandat

Sur les 266 communes de plus de 30 000 habitants (incluant les villes préfectures) 60 ont changé de maire pour des raisons diverses (cumul, démissions, décès) entre 2014 et aujourd'hui (15/02/2020) A une exception près, Schiltigheim ou dans une élection partielle la candidate EELV a ravi la mairie à la droite, les autres changements se sont faits au sein de la majorité municipale qui l'avait emporté en 2014

Ps : n'hésitez pas à me signaler des erreurs s'il y en a

Municipales: LREM confronté à la question du sens du vote

Ce n’est pas une formule de précaution : il faut, à 6 mois du scrutin, prendre les sondages municipales pour ce qu’ils sont : une indication d’un rapport de forces et non un pronostic sur le résultat de Mars.

Pourquoi : d’abord parce que localement les campagnes commencent à peine. Les candidats construisent encore leurs programmes, n’ont pas encore dévoilé leurs équipes et pour ceux qui ne sont pas sortants cherchent d’abord à améliorer leur notoriété

Ensuite parce que plus on avancera vers le scrutin, plus les motivations nationales se renforceront. Et personne ne peut dire aujourd’hui quel sera le climat politique national dans 6 mois

Mais une tendance (à confirmer) se dégage dans les grandes villes : la poussée écologiste souvent mesurée à des scores plus élevés qu’aux européennes. Après Marseille (ELABE) , Montpellier (BVA), c’est le sondage réalisé par ELABE pour La Tribune à Bordeaux qui a fait couler beaucoup d’encre cette semaine. Il confirme que dans plusieurs grandes villes (notamment quand le sortant n’est pas de gauche) les écologistes apparaissent comme la force qui peut rassembler l’espace politique de la gauche. Mais il nous donne surtout l’ampleur des difficultés qui s’annoncent pour En Marche

Analysé depuis plusieurs semaines ( https://www.lopinion.fr/edition/politique/bernard-sananes-degagisme-qui-a-fait-flores-a-presidentielle-operera-198229 ) on aurait tort de réduire le problème d’En Marche à la seule question de l’implantation et de la mauvaise notoriété des candidats.

En effet à Bordeaux, le candidat écologiste Pierre Hurmic, conseiller municipal, est sensiblement aussi peu connu par les habitants que le candidat d’En Marche Thomas Cazenave. 7% des bordelais le connaissent très bien contre 5 % au candidat macroniste, mais ils sont moins de 3 sur 10 (29%) à ne le connaitre que de nom, contre 48 % pour Cazenave. Même faiblesse en termes d’image pour les deux challengers du maire sortant, 19 % des bordelais ont une bonne image de Cazenave contre 12 % de Hurmic.

Ce n’est donc pas sur ce critère que se joue le match. La notoriété et l’image ne peuvent pas être retenus comme caractère différenciant entre ces deux candidats.

Pourtant quand on regarde les intentions de vote, le candidat écologiste oscille (en fonction de l’hypothèse d’une alliance ou pas avec le PS) entre 24.5 et 30.5 % des voix quand le candidat LREM reste loin derrière entre 11.5 et 13 % alors que Bordeaux a pourtant donné 30 % des voix à Emmanuel Macron aux présidentielles et aux européennes.

Au-delà des spécificités girondines et de la succession d’Alain Juppé, que faut-il en retenir ? A date, une partie de l’électorat veut donner une signification claire à son vote : manifester sa préoccupation environnementale (première priorité des bordelais). A l’inverse, la question qui se pose au parti présidentiel c’est qu’il peine à donner du sens au vote en sa faveur. Aux présidentielles, le vote Macron signifiait le renouvellement, la promesse d’une autre façon de faire de la politique et le vote anti-Le Pen. Aux européennes, le vote Loiseau-Macron mobilisait sur l’attachement à la construction européenne et toujours sur la volonté d’empêcher un triomphe de Marine le Pen au soir du scrutin. Aux municipales, l’histoire n’est pas la même. Pourquoi voter LREM ? Quel argument peut mobiliser des électeurs partagés entre satisfaction du sortant et aspiration écologiste. Au-delà de leur faible implantation, les candidats LREM partent donc avec un autre handicap : quelle « promesse » peuvent-ils porter dans le débat local ? Celle de donner une implantation au parti du Président ? Pas sur que dans le contexte d’impopularité du chef de l’Etat et compte-tenu de la dimension en partie locale du scrutin cela mobilise ? Celle de porter dans les mairies un macronisme municipal plus participatif, plus écolo, mais le créneau sociologiquement porteur, est déjà préempté par les écologistes. Celle de porter une approche moins partisane, mais le débat local ne reproduit pas les affrontements partisans nationaux. Celle de s’opposer au FN, mais dans les villes de + de 100.000 habitants (contrairement aux petites et moyennes) le FN pourra difficilement s’imposer (à l’exception de Perpignan )

Pour les écologistes (qui devront affronter d’autres difficultés on y reviendra), le problème ne se pose pas : le sens du vote est clair. Voilà pourquoi à Bordeaux entre deux candidats méconnus des électeurs, et qui veulent tous deux incarner une alternative au maire sortant, la différence entre les intentions de vote est aujourd’hui aussi forte.

Bernard SANANES

Municipales : 62 villes disputées

Sur les 258 villes métropolitaines de + de 30 000 Habitants (en incluant les villes préfectures en dessous de ce seuil voir  ( http://bensan.typepad.com/ben/2014/03/municipales-quelle-base-de-comparaison-choisir-pour-suivre-l%C3%A9volution-du-rapport-de-force.html )  ,  au terme d'un dernier long week-end d'analyse des dernières évolutions des  situations locales, de prise en compte bien sur des sondages publiés, j'identifie 62 villes où le scrutin s'annonce disputé.

Parmi ces 62 villes, 43 sont détenues aujourd'hui par la gauche et 19 sont détenues par la Droite. Le plus souvent il s'agit de bascules potentielles entre la droite et la gauche, mais pas exclusivement. J'ai fait apparaitre également les situations ou cela se joue à l'intérieur d'un même camp (Boulogne , Saint-Denis,Saint-Ouen ) et bien sur les villes ou le FN peut espérer l'emporter.

1- VILLES DE GAUCHE DISPUTEES (43)

-Entre la gauche et la droite :

CHARLEVILLE-MEZIERES

NARBONNE

SALON-DE-PROVENCE

CAEN

ANGOULEME

VALENCE

EVREUX

AJACCIO

TOULOUSE

DOLE

BLOIS

ROANNE

SAINT-CHAMOND

SAINT-ETIENNE

ANGERS

REIMS

LAVAL

BAR-LE-DUC

METZ

THIONVILLE

ALENCON

LIEVIN

PAU

STRASBOURG

SAINT-PRIEST

CHAMBERY

CHELLES

POISSY

AMIENS

AUXERRE

BELFORT

VIRY-CHATILLON

ASNIERES-SUR-SEINE

CLAMART

AULNAY-SOUS-BOIS

ANNEMASSE

GOUSSAINVILLE

ANGLET

 

Au sein de la gauche

SAINT-DENIS

SAINT-OUEN LA-ROCHELLE (PS/DVG)   Entre   Gauche et FN ISTRES LIEVIN   Entre   Gauche et Divers BASTIA

 

2- VILLES DE DROITE DISPUTEES (19 )

-Entre la droite et la gauche

MONTLUCON

AIX-EN-PROVENCE

MARSEILLE

BOURGES

ALES

NIMES

CHATEAUROUX

NANCY

DOUAI

CALAIS

BAYONNE

MELUN

MONTAUBAN

CHATELLERAULT

CORBEIL-ESSONNES

GARGES-LES-GONESSE

 

-Au sein de la droite

BOULOGNE   BILLANCOURT

-Entre   Droite et FN   BEZIERS FREJUS

 

 

 

*A noter qu'Avignon ne figure pas dans cette liste, parce que il n'y a à mon avis pas de suspense compte-tenu du haut score prévu du FN, la Cité des Papes devrait passer à gauche

*Ces prévisions sont personnelles (je me suis toujours livré à cet exercice depuis plusieurs années) , elles n'engagent pas  l'Institut CSA

 

Municipales : Quelle base de comparaison choisir pour suivre l'évolution du rapport de force?

 

Si vous vous intéressez aux municipales, vous allez remarquer dans tous les articles et reportages qui vont être publiés d'ici le 1er tour, de vraies différences pour évaluer les progressions des uns et des autres par rapport au dernier scrutin de 2008.

Cela rend la comparaison assez complexe alors qu'aux législatives c'est très facile et tout le monde se retrouve avec les mêmes bases (nombre de députés de gauche ou de droite  avant l'élection, nombre de députés après )

Essayons donc de décoder ces variations:

-Différence qui saute aux yeux, certains prennent les villes de + de 30 000, d'autres celles de + de 50 000, d'autres + de 20 000, d'autres + de 9000. Evidemment la progression de la gauche et le recul de la droite ne sont pas les mêmes sur ces strates. Pour ma part, je prends toujours pour référence les villes de + de 30 000 ;

Mais même sur ces villes de + de 30 000, les chiffres varient :

-D'abord certains comptages se font avec les DOM-TOM d'autres uniquement sur la métropole . Si on prend la France entière, les villes de + de 30000 habitants sont au nombre de 260.Si on ne prend que la métropole : 243

-Ensuite il y a eu des évolutions de population. Certaines villes étaient sous la barre des 30 000 en 2008 avant le dernier recensement et sont passées au dessus depuis. Cela peut induire aussi quelques petits décalages

-Il faut noter également que deux villes ont changé de camp depuis 2008 parce qu'elles ont connu une élection partielle. Carcassonne et Goussainville sont ainsi passées de Droite à Gauche dans le cadre d'une partielle depuis 2008.A l'inverse en 2010 Noisy le Sec est passé de Gauche à Droite.

Je choisis de retenir pour ma part les élus de 2008 et pas les sortants de 2013

-Enfin, certains pointages intègrent  dans ce groupe des villes de + de 30 000 habitants, les villes préfectures qui sont en dessous de ce seuil.  Cela permet d'avoir un ensemble avec au moins une ville par département. Par exemple, l'Aveyron, la Meuse, et une dizaine d'autres départements sont dans ce cas. Ce groupe villes de + de 30 000 et villes préfectures en dessous du seuil atteint donc 275 sur la France entière (DOM TOM inclus ) et 258 sur la Métropole. Si on prend dans ce groupe les villes ayant basculé la base France Entière  la différence n'est pas mince :  42 sont passées de Droite à Gauche en 2008 si on prend la base France entière, 37 seulement sur ce groupe si on prend la Métropole

 

C'est ce dernier chiffre 258 que personnellement je retiendrais pour établir mes comparaisons.

258 villes de + 30 000 habitants  incluant les villes-préfecture en dessous de ce seuil et situées uniquement en Métropole et Corse bien sur.

En prenant cette base de comparaison, la Gauche a donc gagné 39 villes  (37 prises à la droite, 2 au MODEM ) , 5 sont passées de Gauche à Droite, 1 de la Droite au Modem

Dans ces mêmes villes, en 2001, 33 villes étaient passées de Gauche à Droite, mais 15 de Droite à Gauche.

 

Bernard SANANES

RMC Politique dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin

Dans le cadre de la matinale de Jean-Jacques Bourdin, je participe depuis 3 semaines à RMC Politique avec Véronique Jacquier.

Au menu, un éclarage sur le fait politique, et une partie conscacrée aux municipales

Voici quelques unes de ces chroniques en podcast :

Jeudi 20 Février : ow.ly/tOkJE  #Bayrou #Borloo

Mercredi 19  Février :   http://t.co/g0WuOadNtX      #Gattaz #Hollande #patrons #Laval

Mardi 18 Février : http://ow.ly/tGWhe   #Frontdegauche #PCF #Melenchon #Bastia

 

Ces villes où le FN menace la reconquête espérée par l’UMP

Je continue quelques focus sur des situations intéressantes dans la perspective des municipales.

Après avoir étudié la semaine dernière, ces villes détenues par la droite et menacées par des triangulaires (bit.ly/14WwroG), regardons aujourd’hui ces villes que la droite espère faire basculer mais où son  succès peut être rendu impossible par la présence du FN en triangulaire. (On remarquera qu’elles sont moins nombreuses que celles étudiées dans le cas inverse la semaine dernière.)

 Le choix des villes de + de 20 000 Hab pouvant basculer a été fait à partir de l’analyse au cas par cas des situations locales et des résultats passés. Le chiffre entre parenthèses est le score obtenu par Marine le Pen au 1^er tour des présidentielles. (Il n’est qu’un indicateur, bien sur on ne translate pas mécaniquement un score de présidentielles sur des municipales)

Carpentras (FN 28)    -Merci @pmgab et voir PS1 en bas de page -

La Seyne sur Mer (FN 25)

Salon de Provence (FN 24)

Saint-Chamond (FN 24)

Soissons (FN 21,8)

Belfort (FN 19,03)

Roanne (FN 19)

Auxerre (FN 17,25)

Reims (FN 18,4)

Metz (FN 17,2)

Thionville (FN 17,1)

Amiens (FN 16,5)

Valence (FN 15,8)

Evreux (FN 16)

Montgeron (FN 13,3)

Montmorency (FN 11,85)

Vernouillet- 78 (FN 10,28)

Toulouse (FN 10)

Angers(FN 9,98)

 

Deux grandes villes, déjà sur le papier plus difficiles à faire basculer pour la droite,  sont
aussi dans ce cas de figure.  Mais elles seront cependant intéressantes à suivre, parce que dans ces deux villes, le FN va mordre sur l’électorat populaire et pénaliser également la gauche.

Il s’agit de :

 Saint-Etienne (17,6)

 Tourcong (FN 21,8).

 

Ps : Comme toujours, je suis preneur des oublis, des erreurs, que vous pourriez noter.

PS1 : Merci @pmgab qui me signale Carpentras.Marine Le Pen y a réalisé 28 % au 1er tour des Présidentielles, et la droite n'a perdu en 2008 que parce qu'elle était divisée au 2eme tour. Je ne l'avais pas inclus dans la 1ere liste, car pour moi cela rendait mathématiquement impossible le gain par l'UMP. Mais sur le papier effectivement Carpentras est dans cette liste.